Vital Kamerhe, ancien directeur de Cabinet du Chef de l’Etat et ses coaccusés seront, ce mardi 15 juin mis au parfum de l’évolution de leur situation de détention par un arrêt de la Cour d’appel de Kinshasa/ Gombe sur l’affaire du détournement des fonds lors du procès 100 jours comme prévu initialement.
Condamné à 20 ans de prison en première procédure par le tribunal, le président du Parti Union pour la Nation Congolaise (UNC) connaîtra son dernier sort dans la matinée de ce mardi, sauf changement de dernière minute. La justice prononcera son verdict après examen pour voir si Vital Kamerhe peut-être acquitté ou mis en liberté provisoire. Le destin de ce grand homme d’état est maintenant dans les mains des autorités judiciaires.
De son côté, le parti Union pour la Nation Congolaise réclame la liberté sans condition de leur leader. Pour l’UNC, Vital Kamerhe est un prisonnier politique ; son arrestation est un viole à la liberté humaine. Son parti promet des dégâts majeurs au cas où leur N•1 n’est pas acquitté ce mardi par la Cour d’appel de Kinshasa/ Gombe.
Gaël Hombo