Procès 100 jours, l’affaire vidée   /Vital Kamerhe : l’acquittement et la réhabilitation  réclamés à l’UNC !

«Ils sont nombreux ces cadres et militants  de l’UNC auxquels s’associent également  plusieurs  compatriotes qui  attendent ardemment l’acquittement ainsi que  la réhabilitation de Vital Kamerhe».  Tous mais,  alors,  tous ceux  qui trouvent des matières à  renâcler  dans le déroulement de ce dossier,   se sont   donnés rendez-vous, le 16 juin prochain, le jour du prononcé du verdict, après que l’affaire ait été prise en délibéré,   lors de la reprise du  procès hier, jeudi  2 juin 2022,  à la Cour d’Appel de Kinshasa/Gombe.

Le procès 100 jours  mettant en cause Vital Kamerhe, Samih Jammal et Jeannot Muhima a repris ce jeudi 2 juin à la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe. Après que les parties aient  présenté et débattu leurs motifs à l’audience du jour, la Cour a pris l’affaire en délibéré et fixé son prononcé pour  le 16 juin prochain,  soit dans 14 jours.

Au cours de cette audience où toute l’affaire a été vidée, les Avocats de Vital Kamerhe ont,  entre autres,  soutenu « qu’aucune preuve n’a été apportée pour prouver que leur client aurait perçu des fonds   détournés».

Pour eux, cette absence des  preuves fait tomber l’accusation de blanchiment.

Bien plus, la partie Vital Kamerhe soutient  également  que son client n’était pas encore nommé  Directeur de cabinet du Chef de l’Etat,  au moment de l’attribution du marché de construction des maisons préfabriquées à la société Samibo.

Selon eux,  s’il y avait une    seule personne à juger ou   qui pouvait être considérée comme ayant été  corrompue  en son temps,  c’est plutôt   le ministre du Développement rural.

Dans le même ordre d’idées, les Avocats de Vital  Kamerhe ont relevé, en outre,   l’absence d’accord entre leur client et Samih Jammal pour qu’il y ait corruption dans leurs chefs.

Au regard de tous ces faits évoqués, la partie de Vital Kamerhe dit s’attendre à son acquittement ainsi qu’à sa réhabilitation.

«Tout autant des faiblesses qui démontrent,  aux yeux des hommes de  droit,  que le Président de l’UNC et ancien Directeur de cabinet du Chef de l’Etat est innocent. La base de son parti et beaucoup de compatriotes attendent ardemment l’acquittement et la réhabilitation de ce digne fils du Congo qui a toujours travaillé pour son pays et le bien-être de ses compatriotes », insiste-on, dans les milieux qui lui sont proches.

Pour rappel, Vital Kamerhe et ses co-prévenus sont poursuivis pour détournement   des fonds alloués  au programme 100 jours initié, dès son arrivée à la magistrature suprême du pays, le 24 janvier 2019,  par le Président Félix Tshisekedi.

Des accusations que Kamerhe a toujours contestées et dont  « la justice n’a jamais pu démontrer, ni fourni des preuves de son implication directe dans ce détournement ».

Dans sa prise de parole durant son premier procès, Vital Kamerhe  avait, à maintes reprises,  souligné que ce procès était contre le Président de la République et non contre  sa personne. Alors que rien n’avait été fait pour mettre en exergue toutes  les réalisations du Programme de 100 jours, en commençant par des révélations de certains médias ainsi qu’une communication efficiente.

Aujourd’hui, après tous ces temps perdus,   beaucoup d’ouvrages sont restés soit abandonnés, soit non-inaugurés.

Enfin, l’opinion a vécu et reconnu la loyauté du Président de l’UNC vis-à-vis du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Une  attitude qui,   sûrement, aura   favorisé un bon climat durant ce procès.

Tout en réitérant leurs remerciements aux juges de Cassation qui avaient annulé  le jugement condamnant l’ancien Dircab, les membres de l’UNC et le public  ont, toutefois,  noté le calme et le professionnalisme aussi bien du  côté des juges que  des Avocats qui ont participé à l’audience de ce jeudi   2 juin 2022.

No comment

Des  sources proches de l’UNC, le Secrétaire Général Billy Kambala, sur instruction du Président National, aurait demandé à tous les membres de s’abstenir à  tout commentaire sur cette nouvelle phase du  procès, afin de ne pas entacher la démarche judiciaire en cours, ni  entortiller les procédures enclenchées.

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