Il aura fallu attendre la réunion convoquée vendredi 31 mai, dans la soirée, par le Présidium de l’Union sacrée avec les présidents des regroupements membres de cette famille politique, pour que la vérité éclate au sujet de la prétendue pétition contre l’investiture du gouvernement Suminwa, au niveau de la chambre basse du Parlement. Cette question, a indiqué Eliezer Ntambwe, n’a pas été placée dans l’ordre du jour lors de ladite réunion. Pour cause, dit-il, l’initiative n’est reconnue par aucun chef de regroupement.
“La question de la pétition n’a pas été évoquée, parce qu’aucun président de regroupement n’a reconnu cette pétition. C’est un ballon d’essai lancé dans l’opinion à travers les réseaux”, a-t-il indiqué.
L’élu de Lukunga et cadre de l’Union sacrée confirme que toutes les doléances à la base des frustrations ont été présentées au Présidium, dans un climat très apaisé lors de ces échanges.
“Le Présidium a jugé nécessaire, en tant que famille, de convoquer les regroupements qui constituent l’Union sacrée. Ceux qui sont frustrés ont présenté leurs doléances. Le présidium a exhorté les uns et les autres, en nous montrant que nous sommes une famille. Nous devons gérer les frustrations entre nous. Rien ne peut diviser la grande famille de l’Union sacrée, qui n’a que pour mission de soutenir la vision du chef de l’État”, a-t-il rajouté
Avant de renchérir : “Les annonces ne peuvent pas provenir du Présidium. La décision comme telle relève de la compétence du chef de l’État. Il n’y a pas eu de couacs, chacun s’est exprimé librement sur la sagesse du Présidium. On s’est séparé dans un climat de fraternité”.
Il sied de noter que cette réunion, la deuxième de suite convoquée d’urgence, intervient après celle tenue avec le chef de l’État, Félix Tshisekedi, pour statuer sur le ticket de l’Union sacrée au bureau définitif de la chambre basse du Parlement.
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