Présidentielle 2023 : CASE accuse la CENI- Kadima de manigancer un audit trompe l’oeil

La Commission Africaine pour la Supervision des Élections ( CASE) accuse la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) dirigée par Denis Kadima de manigancer un audit “trompe l’oeil” pour faire endosser une liste électorale fictive , imaginaire et orientée pour la victoire du président Félix Tshisekedi.

La CASE attire l’attention du peuple congolais et de l’opinion internationale, dans sa déclaration signée par son président Simaro Ngongo, ce mardi 09 mai depuis les États-Unis, sur des arrangements souterrains entrepris depuis peu par la CENI en vue de recruter un cabinet secourable et obéissant d’audit du fichier électoral pour justifier le maintien de l’équipe de l’actuel président de la Commission Électorale.

Le président de la CASE Simaro Ngongo reproche  » La CENI Kadima » de ne consacrer l’essentiel de son action qu’à l’enrichissement individuel de ses membres et de leurs proches sur l’autel d’opérations électorales capotées et imméritées, se bat comme diable dans l’eau bénite pour imposer des élections arbitraires à tout un peuple. 

Sans aucune garantie de neutralité certifiée par l’ensemble des parties prenantes au processus électoral et à l’absence d’une CENI réellement indépendante, tout audit trompe l’oeil sera rejeté. La CASE sollicite l’attention de toute organisation du domaine qui aurait reçu les propositions alléchantes de la CENI dans ce sens de s’entourer de meilleures précautions afin de ne pas porter la responsabilité du chaos électoral planifié par l’équipe Kadima”, déclare-il.

Et d’ajouter :

La CASE rappelle à l’opinion nationale et internationale que l’actuelle équipe dirigeante de la CENI est le fruit de violation Internationale des textes légaux: constitution et lois de la République. Son président contesté par les confessions religieuses, a été craché par toutes les forces politiques et sociales proches du peuple, sa gestion financière boudée par le gouvernement, son leadership contesté tant à l’interne que par toutes les forces vives de la Nation et sa première opération électorale d’enrôlement des électeurs a fait flop« .

Il attire, en outre, l’attention du Conseil de Sécurité des Nations-Unies sur les perspectives dangereuses du processus électoral et invite les pays membres à tourner leur regard vers cette région du monde en proie à un gangstérisme électoral sans précédent qui n’offre aucune garantie de bonne tenue d’élections véritablement transparentes, inclusives, libres et pacifiques.

Le président de cette structure souligne qu’à sept mois de l’élection présidentielle du 20 décembre prochain, aucune condition requise à l’organisation des scrutins transparents, inclusifs et crédibles n’est au rendez-vous. 

 “Fichier électoral corrompu, administration électorale contestée et personnel électoral ancien et actuel impayés« , affirme-t-il./opinion-info.cd

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