Présidentielle 2023 : Adolphe Muzito se lance dans la course pour « libérer le Congo »

L’ancien Premier ministre congolais, Adolphe Muzito, a officialisé sa candidature à l’élection présidentielle ce samedi 30 septembre 2023. Après l’aval de son parti politique, le « Nouvel Élan », Adolphe Muzito a déposé son dossier de candidature au bureau de réception et traitement des candidatures de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Lors de son dépôt de candidature, Adolphe Muzito a exposé ses motivations profondes pour briguer la plus haute fonction du pays. Il a déclaré : « Mes motivations sont essentielles, à savoir libérer le Congo sur le plan tant politique, diplomatique, économique que social. C’est-à-dire engager le Congo sur la voie de sa construction et de son développement de manière à ce que les Congolais vivent normalement et aient les conditions pour faire étudier leur enfant et avoir un logement approprié, travailler dans de meilleures dispositions avec une rémunération digne d’un être humain. »

Adolphe Muzito, figure de proue du « Nouvel Élan », s’est ainsi lancé dans la campagne électorale avec une vision claire de l’avenir de la République démocratique du Congo, mettant l’accent sur la nécessité de relever les défis politiques, diplomatiques, économiques et sociaux qui entravent le développement du pays.

Interrogé sur la possibilité d’une candidature unique de l’opposition, Adolphe Muzito s’est montré réservé, indiquant qu’à ce stade, il privilégie la présentation de son propre programme politique en tant que candidat à la présidence de la République. Il a souligné que son parti politique travaillera à élaborer un programme de gouvernement qui sera ensuite synthétisé avec celui du candidat à la présidence.

Le dépôt de candidature d’Adolphe Muzito intervient à moins de 10 jours de la date limite de dépôt des candidatures. D’autres leaders politiques, dont Augustin Matata Ponyo, Constant Mutamba, Franck Diongo, ont déjà soumis leurs dossiers à la CENI.

Adolphe Muzito avait été candidat à l’élection présidentielle de 2018, mais sa candidature avait été rejetée par la CENI en raison de conflits internes au sein de son parti. Les élections à venir représentent une nouvelle opportunité pour lui de concourir à la présidence du pays.

/actualité.cd

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