Fin du mariage entre Moïse Katumbi et Matata Ponyo. L’ancien premier ministre s’est rallié à Félix Tshisekedi afin de soutenir les efforts de la restauration du mode de vie en RDC.
Cependant, en RDC, plusieurs couches sociales peinent à adopter le nouveau venu après l’examen de son parcours politique. Pour des indiscrétions, le responsable du feuilleton Bukanga-Lonzo est un proxénète avec l’allure du caméléon. Le natif du Maniema est accusé de soutenir les mouvements politiques gravitant autour du fauteuil présidentiel en vue d’une récompense pécuniaire.
L’homme et l’argent sont constamment liés par le grand public qui note de la gestion Matata, l’enracinement d’un système d’exploitation illégale des ressources de l’État à un niveau sans précédent. Pas étonnant qu’il soit accusé d’avoir pris le chemin de l’homme de Kashobwe pour des raisons autres que le soutien électoral pour lequel il jalonnait les artères de la République. « Matata Ponyo remplissait un contrat aux côtés de Moïse Katumbi», a-t-on appris de plusieurs politiques sous couverts d’anonymat. « Si aujourd’hui l’homme accepte de partir, c’est parce qu’il avait déjà été payé pour son contrat. Chacun avait joué sa partition et c’est maintenant le temps au changement», ont ajouté nos sources.
L’homme serait une brebis à la recherche de nouveaux verts pâturages pour la santé de son portefeuille. A quelques semaines de la sortie du gouvernement, un poste ministériel serait un vrai marchepied pour échapper à ses déboires.
Le dynamisme politique ne peut guère s’aligner contre le peuple, connu pour être la racine de l’existence de la communauté et de ses activités. En ce moment où Augustin Kabuya continue de rencontrer les politiques pour la découverte de la majorité parlementaire, le peuple signale qu’un voyage avec les hommes douteux serait une manière de salir l’image d’un pouvoir dignement acquis. L’homme qu’il faut à la place qu’il faut, est le vœu du plus grand nombre. Pour le souverain primaire, Matata Ponyo, en cas de rapprochement avec la Cité de l’OUA, serait une carie pour la gestion du pays.
Gaël Hombo
