Plus de 127 regroupement de la société civile et le G7 ont interpellé directement le président de la République, Joseph Kabila a brisé le silence quant aux déclarations des membres de sa famille politique sur une éventualité d’un troisième mandat.
Allier du président Kabila par le passé, adversaire d’aujourd’hui ; le groupe de 7 partis frondeurs a par le biais de son président, Pierre Lumbi interpellé le chef de l’état.
Alors que certains membres de la majorité présidentielle véhicule des messages de propagande favorable à un troisième mandat, le président de cette plate-forme politique demande au président de la République de sortir de son silence pour s’exprimer sur la situation de l’heure.
« On ne peut pas comprendre que le président de la République garde silence face à ce type de problème », a dit Pierre Lumbi à RFI avant de rappeler les responsabilités du chef de l’état dans cette situation : « Il y a des rumeurs qui circulent dans le pays et ce sont des rumeurs qui sont portées par ses propres collaborateurs sur un éventuel troisième mandat. Ces rumeurs créent des perturbations et, donc en tant que garant de la nation, Kabila fixer l’opinion […] », a poursuivi Pierre Lumbi.
S’agissant du fichier électoral, Pierre Lumbi a relevé les anomalies contenues dans le fichier après l’audit de l’Organisation Internationale de la Francophonie, c’est notamment les électeurs sans empreintes qui devront voter lors des scrutins de décembre prochain.
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