Le Front Commun pour le Congo n’est pas resté de marbre après les incidents du vendredi 12 juin 2020 au palais du peuple entre les députés nationaux et les forces de l’ordre réquisitionnées par le Procureur Général. Ces derniers ont empêché les élus du peuple à accéder dans la salle de congrès.
Pour le FCC, le fait d’empêcher les députés est une violation intentionnelle de la constitution : « Le FCC se réfère notamment à la violation intentionnelle récurrente du principe, à valeur Constitutionnelle, de l’inviolabilité du siège du parlement par des forces de police et des militants ou activistes des formations politiques bien identifiées dans le dessein, bien compris, de faire obstruction aux délibérations d’une institution aussi représentative du peuple congolais et de toutes nos provinces que le Parlement » , fait savoir le FCC dans un communiqué
La plate-forme politique dont Joseph Kabila est autorité morale exige des sanctions contre ceux qui ont joué un rôle dans les événements du vendredi 12 juin 2020 à l’assemblée nationale. « Le FCC exige que soient mis immédiatement fin à ces pratiques de triste mémoire, qui constituent un recul par rapport aux avancées démocratiques engrangées par notre pays au cours des deux dernières décennies, et que leurs auteurs soient sanctionnés conformément à la loi » , apprend-t-on.
Marco Emery Momo / Acturdc.com