L’étincelle finit par devenir feu pour la coalition FCC-CACH. Le mal qui couve, les deux partenaires vient d’être mis à nu !
Les différentes marches à travers le Pays contre les propositions de lois sur la réforme de la magistrature des députés nationaux Aubin MINAKU et Garry SAKATA sont là, la goutte d’eau qui a déversé le vase. Cibles des manifestants, les proches de Joseph KABILA dont les membres du PPRD et ceux du FCC ne décolère pas.
Dans un communiqué condamnant ces actes, le PPRD par la voix de son secrétaire permanent Emmanuel SHADARY promet de mettre en mal la survie de la coalition. « Mais si le partenaire en coalition ne veut plus de celle-ci, en ce qui nous concerne et pour la paix, nous allons tirer les conséquences constitutionnelles qui s’imposent. C’est-à-dire aller tout droit et sans hésiter à une cohabitation » précise le document.
Une cohabitation politique pourrait donc être fatale à l’actuel chef de l’État, qui ne dispose de majorité parlementaire. « Dans un système semi présidentiel la cohabitation est un grand risque qu’un politique averti ne peut oser » argue Sylvain KANTOLOMBA expert en prospective stratégique.
Dans une cohabitation nous avons deux majorités. L’une présidentielle et l’autre législative. « Le président n’a pas de majorité absolue au parlement. Dans ce cas, il y aura opposition entre la majorité présidentielle et celle législative » ajouté le chercheur.
Si la dissolution du parlement paraît plausible dans le camp du CACH, cela ne rendra pas la tâche facile au chef de l’Etat estime Sylvain KANTOLOMBA. « TSHISEKEDI peut se défaire du FCC facilement ? » S’interroge-t-il. « L’élection d’un député n’a pas les mêmes enjeux que celle d’un président » conclue-t-il.
Devant ce dilemme présenté TSHISEKEDI a donc un sacré choix à opérer. Une chose est sûre, les jours qui viennent, n’augurent pas un avenir meilleur pour la coalition au pouvoir.
Acturdc.com
