Politique : Et si Félix Tshisekedi fouinait finalement dans le passé…

La politique congolaise est l’une de plus dynamique au monde, en un laps de temps les propos doux d’hier peuvent virer à une dangerosité inquiétante. Est-ce le contexte vers lequel nous nous dirigeons avec le régime du président Félix Tshisekedi ?

À son arrivée au pouvoir, l’actuel locataire du palais de la nation avait déclaré tirer un trait sur le passé, c’est-à-dire oublier tout ce qui s’est passé dans le régime qui l’a précédé. Ce passé fait de mauvaises choses, soulignait-il. Le chef de l’État l’a toujours dit et répété, il n’a aucune de fouiner dans le passé , au contraire répartir sur des nouvelles bases pour bâtir un État de droit avec une justice forte et équitable.

Tout allait bien jusqu’à présent, mais la toute nouvelle structure créée à la présidence pour accompagner la volonté de Felix Tshisekedi de lutter contre la corruption pourrait tout déjouer. À en croire le responsable de cette agence nationale de lutter contre la corruption, certains dossiers du passés affublés de la fraude seront mis à la table pour des enquêtes en justice. « Bientôt nous allons mener des enquêtes sérieuses sur le scandale des passeports biométriques, le détournement de fonds à la Gécamines, sur la gestion du parc agro-industriel de Bukangalonzo , et la gestion de la taxe GoPass » , a-t-il-il déclaré dans une interview avec un média de Kinshasa.

Est-ce là un signal fort de la gouvernance de Félix Tshisekedi qui ne voudrait finalement laisser personne impuni des crimes économiques et financiers commis dans le pays ? En ce moment, le directeur de cabinet du chef de l’État et plusieurs responsables des entreprises publiques et privées sont détenus dans la prison de Makala pour soupçons de détournements de fonds alloués à l’exécution des travaux du programme de 100 Jours du président de la République. Beaucoup de congolais estiment que le travail de la justice devrait s’étendre à d’autres dossiers flous pour démanteler tous ceux qui ont détourné l’argent de l’État.

« Si la justice peut s’en prendre à ceux qui n’ont qu’une année au pouvoir, qu’est-ce qu’il l’empêcherait de de mener des enquêtes sur la gestion des fonds pays sur les 18 ans d’avant le régime » , s’interrogeait l’évêque Mukuna Pascal, initiateur du mouvement Éveil de la Conscience Patriotique. Il dit d’ailleurs disposer de beaucoup d’éléments preuves pour aider la justice à retrouver tous ceux qui ont de près ou de loin bouffé illégalement l’argent public sous le régime du président Kabila.

Acturdc.com

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