Les oscillations du système démocratique congolais prennent des proportions très inquiétantes au point de présager l’instauration d’un système «dictatorial» en pleine 21e siècle. D’après le parti Ensemble pour la République, tout a un nom, « Félix Tshisekedi ».
Le parti de Moïse Katumbi accuse Félix Tshisekedi et son régime d’être auteurs de l’avènement d’une justice partisane comme jamais auparavant, avec d’importants détournements sans âme. Pour l’homme de Kashobwe, la main puissante d’une justice « instrumentalisée » voudrait contraindre les paisibles citoyens à rentrer dans leurs tanières en laissant libre cours aux « prédateurs avérés ».
« Nul n’ignore que la violence s’aggrave en RDC en raison d’une gouvernance chaotique des affaires publiques caractérisée notamment par des appétits de jouissance des dirigeants, la corruption et l’impunité généralisées qui ont fini par gangréner même toutes les articulations du système national de défense. Et les dirigeants du pays semblent vouloir poursuivre leur occupation du poingir d’Etat par la fraude, l’arbitraire et la diffusion de la peur par la violence organisée», a écrit le parti Ensemble pour la République.
Notons que le parti Ensemble pour la République dénonce l’arrestation jugée « arbitraire » de Salomon Kalonda, conseiller spécial de Moïse Katumbi, à l’aéroport de N’djili à Kinshasa ce mardi 30 mai dernier. Pour Moïse Katumbi, le régime Tshisekedi manifeste le signe d’un régime sur la porte d’éjection.
Gaël Hombo