Le régime Tshisekedi est de plus en plus pointé du doigt par l’Occident pour les arrestations jugées arbitraires et illégales par certains défenseurs des droits de l’homme. D’après Herman J. Cohen, ancien secrétaire d’État américain, les emprisonnements actuels sont sans aucun fondement légal. A l’en croire, le Chef de l’État ne laisse pas assez d’espaces aux groupes de l’opposition pour communier avec le souverain primaire.
« Le régime de la RDC doit garantir un espace politique permettant aux groupes d’opposition de communiquer avec les citoyens. L’emprisonnement actuel des dissidents est totalement injustifié et illégal», a déclaré Herman J. Cohen.
Félix Tshisekedi pour sa part prétend défendre les intérêts de la République en incarcérant les acteurs politiques auteurs de plusieurs troubles dans le chef de la population. De passage à Mbuji-Maji, le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo déclarait : « Si les prisons doivent se remplir avec des inciviques, elles seront remplis et rien ne changera ».
Félix Tshisekedi est cité dans l’arrestation de plusieurs acteurs politiques de l’opposition dont notamment Salomon Kalonda. L’opposition politique en RDC dénonce l’acharnement politique contre ses membres et demande au régime de créer un cadre de vie paisible et épanouissant.
Gaël Hombo