Dans le Haut-Katanga, le choix du candidat gouverneur au sein de l’Union Sacrée pose énormément de difficultés à la plateforme gouvernementale. Les cadres seraient loin de s’entendre, et la tendance actuellement serait en train de travailler pour une résurgence avec force dans cette partie du pays.
D’après les informations recueillies par notre rédaction, trois candidats du pouvoir s’étaient présentés pour être gouverneur, Jacques Kyabula, Jean de Dieu Mulenda et Martin Kazembe. Dans sa communication ce 10 mars devant ses fidèles, le secrétaire général de l’UDPS avait révélé avoir empêché le passage de Mulenda, notant l’impact de son côté Kasaïen sur la vie en société dans cette partie du pays.
« On avait deux katangais et un kasaien. Je me suis dit si ce kasaien passe on va dire que Kabuya a fait.. Il a désisté en faveur de Kabuya, où est mon problème ?», avait-il dit ?
Kabuya attise le feu dévorant
Augustin Kabuya avait par la suite, demandé à ses frères du Kasaï nés dans le Katanga de rester loin de la sphère politique. «C’est pourquoi je dis à mes frères kasaiens qui sont dans le Katanga, vous êtes nés là bas mais vous n’êtes pas des katangais, laissez les faire leurs affaires. Comme vous dites que vous êtes des katangais, faites moi sortir une photo où vous êtes dans une réunion des katangais», a-t-il lancé devant la foule.
En mettant à la place publique un tel raisonnement, Augustin Kabuya partagerait alors la vision de tous les Katangais extrémistes qui ne veulent pas voir l’homme Kasaïen chez eux. Pour les analystes politiques, cette déclaration prouve combien le pays est divisé, mais également combien les autorités du pays sont plus attachées à leurs origines à la place de la mère patrie.
Gaël Hombo