Lambert Mende Omalanga, ancien ministre de la Communication et Médias et porte-parole du gouvernement sous le régime Kabila a, dans une interview exclusive accordée à la chaîne de télévision Kin 24, affirmé n’avoir jamais été au service de l’individu Joseph Kabila durant tout le temps où ils ont travaillé ensemble. “Le programme essentiellement Lumumbiste de l’ancien président durant ses deux mandats était le trait d’union entre les deux hommes politiques” affirme le ressortissant de la province du Sankuru. L. Mende souligne qu’il s’agit d’une erreur sémantique et non d’une trahison comme beaucoup en font référence.
« C’est une mauvaise perception de choses(…). En aucun moment je n’ai eu l’impression d’être au service de l’individu Joseph Kabila. le président Joseph Kabila, parce qu’il a été président, a eu un programme qu’il a déroulé durant l’ensemble de ses deux mandats à la tête de l’État pendant lesquels j’ai eu à travailler avec lui. C’est un programme dans lequel j’ai trouvé des ingrédients d’une philosophie politique à laquelle je crois passionnément, le Lumumbisme, c’est-à-dire la défense des intérêts nationaux de mon pays et je me suis vu au service de ces intérêts là.
Lambert Mende Omalanga renchérit en démontrant qu’il n’y a que les mêmes motivations qui lui avait amené à intégrer le gouvernement chapeauté par le feu Étienne Tshisekedi Wa Mulumba d’heureuse mémoire après la Conférence Nationale Souveraine qui dura de 1990-1992.
« Je me suis mis au service de ces intérêts là exactement comme je m’étais mis au service des intérêts nationaux de notre pays après la Conférence Nationale Souveraine en intégrant le gouvernement du Docteur Étienne Tshisekedi, dans un gouvernement d’union nationale où je représentais toujours le mouvement Lumumbiste», a-t-il rajouté.
Et pour conclure son intervention, l’ancien porte-parole du gouvernement a déclaré au micro de Lin 24: « Je n’ai jamais été et je ne serai jamais au service des individus».
Pour rappel, Lambert Mende Omalanga a été porte-parole du gouvernement sous le régime Kabila du 7 décembre 2014 au 7 mars 2018.
Gaël Hombo/acturdc.com