Le président de la République Démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi, actuellement en Belgique pour un suivi médical, a répondu aux spéculations concernant une éventuelle modification de la Constitution. Dans une interview accordée à Top Congo FM ce mercredi, il a clarifié sa position sur le sujet.
« Je suis conduit par un leitmotiv, le salut, c’est la loi suprême. Je me préoccupe très peu dans la polémique », a déclaré Tshisekedi, rejetant les rumeurs selon lesquelles il chercherait à prolonger la durée de son mandat présidentiel. « Je n’ai jamais dit que je vais changer la Constitution pour ajouter le nombre d’années du mandat. D’ailleurs, ce sont des dispositions inamovibles. Il faut consulter encore le peuple », a-t-il ajouté.
Cependant, Tshisekedi a exprimé son souhait de modifier certaines autres dispositions de la Constitution. « Regardez, la formation du gouvernement, les élections des bureaux au parlement. Pourquoi ça doit prendre du temps? Ce sont des choses comme ça qu’il faut changer », a-t-il expliqué. Il a également suggéré que les gouverneurs devraient être nommés par le gouvernement plutôt que d’être élus par les députés provinciaux, arguant que « certaines élections locales cristallisent le tribalisme. On doit faire attention. Attention, je tiens à l’unité de la nation. J’en suis garant ».
Tshisekedi a également mentionné l’importance d’une commission multisectorielle composée de nationaux pour discuter des changements potentiels. Le chef de l’État congolais est en Belgique depuis une dizaine de jours pour un traitement de suivi d’une hernie discale, ce qui a entraîné son absence lors de la commémoration du GENOCOST à Kisangani le 2 août.
Son cabinet a confirmé que cette absence est due à des raisons médicales, soulignant l’engagement du président à revenir dès que possible pour poursuivre ses fonctions.
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