Pas de liberté provisoire pour Vital Kamerhe.

Respectant son délais de 48 heures après l’audition du directeur de cabinet du chef de l’État le lundi 03 août 2020, la Cour de cassation siégeant en chambre de conseil dans l’affaire qui oppose Vital Kamerhe, président d’Union pour la Nation Congolaise au Ministère public suite au refus de lui accordé la liberté provisoire par la cour d’appel de Kinshasa/Gombe, la cour de cassation vient de rejeter la demande de liberté provisoire du Directeur de cabinet du Chef de l’état Vital Kamerhe ce mercredi 05 août 2020.

Au-delà de la demande de sa mise en liberté provisoire, l’ancien speaker de l’Assemblée Nationale avait également saisi la Cour cassation en procédure de prise à partie contre trois juges du Tribunal de Grande Instance de Kinshasa-Gombe notamment Bakenge Mvita, Kasunga Ngeleka et Makala Kayembe, respectivement, président et autres membres de la chambre, avec espoir d’obtenir l’annulation du jugement rendu par ces magistrats à son encontre au premier degré.

Il faudra retenir que depuis que cette affaire est appel, c’est pour la deuxième fois que la demande de mise en liberté provisoire de Vital Kamerhe vient d’être rejeté.

Condamné à 20 ans des travaux forcés pour détournement des deniers publics dans le cadre du programme d’urgence de 100 jours du président Tshisekedi, dans son volet construction des maisons préfabriquées en complicité avec Samih Jammal et Muhima Ndoole, le président de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) reste en prison, tout en espérant que son action initiée en procédure de prise à partie contre trois juges du Tribunal de Grande Instance de Kinshasa-Gombe trouvera suite favorable.

Trésor Trecha/acturdc.com

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