Invité mardi 27 juillet au journal de France24, Olivier Kamitatu, porte-parole de Moïse Katumbi, a répondu à quelques questions liées à l’actualité en République démocratique du Congo. Ceni, Congolité, Justice, Union sacrée de la Nation, tout a été passé en revue.
De la désignation du président de la Ceni
Pour ce cadre d’Ensemble pour la République, le mode de désignation du nouveau président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) devra être consensuel. « Il appartient aux confessions religieuses de nous donner celui qui aura la mission de restaurer le climat de confiance entre les Congolais et la Ceni ».
Car, pense-t-il, après les élections « chaotiques » de 2006, 2011 et 2018, les Congolais ne croient plus en cette institution citoyenne censée être neutre et indépendante. « Cette personne aura la lourde responsabilité de conduire un processus électoral crédible, apaisé, transparent et dont les résultats seront opposables à tout le monde.
Olivier Kamitatu ajoute que ces élections devront avoir lieu dans le délai fixé par la Constitution. » Nous sommes dans la majorité, dans l’Union sacrée, et nous veillerons à ce que ce délai soit respecté « .
Congolité : « ce n’est qu’une proposition de loi »
Totalement contre la loi dite Tshiani, l’ancien président de l’Assemblée nationale estime que cette initiative est discriminatoire, raciste et viole la Constitution. » Bon! Ce n’est qu’une proposition de loi « , rappelle-t-il, avant de souligner que » nous avons adhéré à l’Union sacrée parce que Félix Tshisekedi, dans son discours, avait dit qu’il veut rassembler tous les Congolais pour vivre ensemble, autour des valeurs d’égalité de traitement, de justice pour tous, d’équité et de solidarité « . Selon lui, » la Congolité n’était pas dans le programme de l’Union sacrée « .
Une ligne rouge à ne pas franchir
Kamitatu Etsou rassure que » nous soutenons l’Union sacrée, mais nous avons fixé une ligne rouge au-delà de laquelle nous n’irons pas ». Donc, poursuit-il, tout ce qui a trait à remettre en question un des principaux acquis de la construction démocratique qui est la Constitution, « nous ne tolérerons pas ». Car, estime-t-il, » la loi Tshiani est une violation pure et simple de notre Constitution « .
Enfin, en ce qui concerne Jacky Ndala, condamné à deux ans de prison pour » incitation à la désobéissance civile », Ensemble pour la République constate qu’il s’agit d’une condamnation expéditive. « Nous ne voulons pas une justice de deux poids deux mesures », dit Olivier Kamitatu qui exige sa libération « le plus rapidement possible ».
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