A la question si on peut avoir des élections sans consensus sur l’arbitre, le président de la CENI répond sans détour par une autre question, « est-ce qu’on peut avoir un arbitre consensuel, qui est accepté par tout le monde? »
Invité de l’émission Édition spéciale, Dénis Kadima (photo) a répondu aux critiques sur sa désignation à la tête de la centrale électorale et sur sa proximité affichée, selon certaines confessions religieuses avec le camp présidentiel.
Et que, révèle t’il, aucun consensus autour de la désignation du président de la CENI « ne s’est fait, ni au premier ni au deuxième cycle électoral, même pas à celui-ci. Le consensus n’a jamais été le cas dans ce pays, cependant, en tant qu’organisateur des élections, nous ne cessons de dire que nous devons crédibiliser la CENI, rassurer ceux qui ne sont pas convaincus, que nous allons fédérer toutes les forces politiques, nous allons être à équidistance de tous ses partenaires ».
Après sa désignation controversée, l’actuel président de la commission électorale indépendante, estime que « nous serons tous jugés à l’œuvre parce que nous ne comptons pas travailler pour un seul groupe, ou un cartel de groupes. Nous voulons travailler avec tout le monde pour que tout le monde soit réceptif à notre message ».
Denis Kadima promet que, pour ce faire, « nous n’épargnerons d’aucun effort pour être avec tout le monde, y compris ceux de l’opposition, de la majorité, de la société civile et des confessions religieuses ».
Parce que, selon Denis Kadima, « nous sommes persuadés que le processus électoral n’est pas qu’une affaire de la CENI seule, c’est une affaire de la nation ».
Face à toutes les difficultés et contraintes financières qu’il rencontre, le président de la CENI annonce, qu’avec la plénière de la commission, il annoncera qu’il annoncera son incapacité à organiser les scrutins dans les délais constitutionnels./mediascongo.net