Nord-Kivu : la Monusco en posture de force face à la menace
Le porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Stéphane Dujarric, a annoncé mardi 12 mars, lors de son point de presse quotidien, que la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco) a renforcé ses positions dans la localité de Kanyabayonga, territoire de Lubero, dans la province du Nord-Kivu, pour dissuader toute nouvelle action des rebelles du M23.
Aux côtés des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), a souligné Stéphane Dujarric, les soldats de la paix de l’ONU continuent de défendre la localité de Rwindi dans le territoire de Rutshuru.
« Notre Mission de maintien de la paix (Monusco) a renforcé ses positions dans la région de Kanyabayonga, située dans le territoire de Lubero, où plus de 76 000 civils ont fui ces derniers jours. Comme nous l’avons signalé, les soldats de la paix ont établi plusieurs couloirs humanitaires dans la région pour garantir la sécurité des déplacements des civils et soutenir la fourniture de l’aide humanitaire », a déclaré le porte-parole d’Antonio Guterres.
Dans la foulée, il a rassuré que, dans le cadre de l’opération Springbok, les Casques bleus continuent également de maintenir des positions sur les routes clés menant aux principales villes de Sake et Goma, pour empêcher l’avancée du M23.
L’ONU a noté cependant que de violents affrontements entre le M23 et l’armée congolaise à Kibirizi, Kibingu et Kirima, au sud-ouest de Rwindi, au Nord-Kivu, ont déclenché de nouveaux déplacements de population.
Dans cette partie du territoire congolais, la situation humanitaire reste dramatique et complexe. Le chef du Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), Ramesh Rajasingham, est arrivé mardi à Goma, où il s’est entretenu avec les autorités provinciales.
Ramesh Rajasingham échangera également avec les acteurs humanitaires et les organisations de la société civile impliquées dans la réponse humanitaire.
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