Nord-Kivu : la mairie montre ses biceps face à l’église catholique et aux mouvements citoyens
La blessure émotionnelle engendrée par le carnage du mercredi 30 août à Goma est encore trop fraîche pour laisser à nouveau la ville sous les charmes de certaines manifestations, dit le maire du chef-lieu de la province du Nord-Kivu. La mairie a interdit toute manifestation prévue ce lundi 04 septembre dans la ville de Goma.
L’annonce a été faite dans un communiqué dont une copie est parvenue à ActuRDC.
La décision fait suite aux messages qui circulent sur les réseaux sociaux relatifs à une éventuelle journée ville morte de ce lundi 04 septembre, organisée par le comité Laïc de coordination, Diocèse de Goma en collaboration avec les mouvements citoyens. Pour le maire et commissaire supérieur principal Faustin Kapend Kamand, les services de l’ordre et de sécurité devront prendre toutes les dispositions nécessaires pour le respect de la présente mesure.
Quarante trois personnes avaient trouvé la mort lors de la dernière manifestation organisée à Goma, contre la Monusco, l’AEC et les organisations internationales. Les mesures nécessaires sont prises par le gouvernement afin que les auteurs de ce carnage soient arrêtés. D’après les informations recueillies par ActuRDC, deux hauts officiers dont le colonel Mike Mikombe , commandant Brigade interarmées GR et le commandant Bawili , commandant du 19ème Régiment sont les premiers arrêtés suite au drame de Goma
Gaël Hombo