Nord-Kivu : « En perte de vitesse par manque d’effectifs, le M23 recrute les jeunes et mineurs congolais par force » (FARDC)

Les FARDC (Forces Armées de la République démocratique du Congo) alerte sur le recrutement forcé des jeunes et mineurs au sein du M23 (Mouvement de 23 mars). Le lieutenant-colonel Njike Kaiko Guillaume, signataire du communiqué FARDC, révèle le modus operandi de ces terroristes du M23, supplétifs du Rwanda. Comme appât, ils remettent à chaque nouvelle recrue la somme de dollars américains quatre cents (400$US).

« Laquelle somme d’argent est tout de suite récupérée par force, une fois que les recrues arrivent à Rutshuru, au centre d’inscription », confirme le porte-parole militaire du Gouverneur militaire du Nord-Kivu.

Les rebelles du M23 (Mouvement du 23 mars), soutenus par le Rwanda, recrutent par force les jeunes et mineurs dans les zones sous leur contrôle. Ils promettent un massacre à celui qui n’adhère pas à leur philosophie. L’information, telle quelle, est parvenue à Opinion Info CD, à travers un communiqué des FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo), rendu public ce vendredi 19 janvier 2024.

« Le commandant de la 34ème région militaire et commandant de la Task Force Nord-Kivu porte à la connaissance de la population de sa juridiction en général, et, plus particulièrement, à la jeunesse, que l’Armée rwandaise avec ses alliés de M23 sont en perte de vitesse, par manque d’effectifs. Car neutralisés en grande partie par les FARDC et amoindris suite à plusieurs défections », peut-on lire.

Ce recrutement, donc, a pour but d’étoffer les effectifs des rebelles du M23. Ces derniers recrutent en donnant une somme de 400$ aux jeunes.

« Laquelle somme d’argent est tout de suite récupérée par force une fois que les recrues arrivent à Rutshuru au centre d’inscription », confirme le lieutenant-colonel Njike Kaiko Guillaume, signataire dudit communiqué.

De ce qui précède, le Commandant des opérations des FARDC au Nord-Kivu appelle la population de sa zone de responsabilité, à la vigilance et à dénoncer les suspects. Il rassure, par ailleurs, que l’Armée congolaise demeure vigilante et prête à parer à toute éventualité.

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