La nomination du nouveau 1er ministre est une décision très attendue par les Congolais. Les rumeurs qui fusent sur la toile laissent à penser que Marie-Josée IFOKU est pressentie à cette fonction. L’histoire révèle que le pays a connu 25 premiers ministres en 59 ans. Aucune femme n’a brigué cette fonction jusqu’à ce jour.
Qui est Marie-José IFOKU?
Âgée de 66 ans, Marie-Josée IFOKU est une femme politique congolaise connue du grand public pour sa candidature à l’élection présidentielle du 23 décembre 2018.
Madame Ifoku est mariée et mère de famille. Elle passe une grande partie de son enfance aux Pays-Bas et en Belgique avant de revenir au Congo où elle obtient son diplôme d’État au Lycée Kabambare de Kinshasa. Elle poursuit des études supérieures en PAE (Pouvoir Administration et Échange) à l’université Vincennes-Saint Denis (Paris VIII). Quelques années plus tard, elle s’inscrit à l’université du Québec pour des études post-universitaires en administration.
Vraie technicienne
Dans le cadre de la vie active, M-J Ifoku a travaillé pour plusieurs entreprises. Elle débute d’abord comme agent immobilière avant d’être engagée comme concessionnaire automobile chez Ford. Sa forte expérience dans le secteur de l’automobile lui permet d’être embauchée comme Directrice Commerciale en 2004 par les sociétés Tractafric et ATC en RDC.
Elle est ensuite nommée Directrice Générale de Congo Motors
Femme politique
Technocrate engagée et dynamique, Marie-Josée Ifoku fait son entrée effective en politique en 2015 avec sa désignation au poste de commissaire spéciale adjointe de la province de la Tshuapa. Elle exerça ensuite la fonction de gouverneure de la même province jusqu’aux élections de 2018.
Elle est actuellement à la tête d’un parti politique centriste dénommé AENC (Alliance des Élites pour un Nouveau Congo).
La question reste de savoir si la nomination d’une femme à la primature doit rester un mythe dans la tête des congolais ou si cela est une éventualité qui donner de l’espoir à la gente féminine congolaise. Certains pays africains ont déjà cassé ce mythe tel que le Togo qui a Victoire Sidéméoh, 1ère femme chef du gouvernement Togolais.
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