La nomination des mandataires de l’État dans les entreprises publiques suscite beaucoup de réactions. Maître John Mbombo pense que c’est une satisfaction sur le plan de la forme parce qu’il fallait un nouveau vent et sur le plan du fond, il a un sentiment de désolation.
Pour ce talentueux conférencier sur l’éveil de la conscience de la jeunesse, tout est allé de la promesse du chef de l’État faite à la population. Félix Tshisekedi avait promis qu’aucun député ne peut quitter son siège pour devenir ministre soit mandataire de l’État, le déboulonnement du système dictatorial avec comme corollaire la corruption qui battait son plein pendant le régime de Kabila mais aussi la jeunesse devrait prendre le règne.
Selon cet avocat au barreau de Mbuji-Mayi, il y aurait un cartel des gens qui doivent gouter au miel de la RDC et les jeunes sont utilisés seulement pour la rue et comme moyen de pression.
« Il ne s’agit pas d’une coalition pour satisfaire au besoin de la population, mais plutôt d’une association faite afin de laisser le peuple à la merci des destructeurs. Ces nominations sont des prémices dont la fin sera calamiteuse » clame John Mbombo avant d’expliciter que le FCC-CACH est une coalition diabolique et dans laquelle il y a toujours les closes léonines. Ce qui signifie, selon lui, que c’est une cohabitation et non coalition.
Réagissant à la mise à l’écart de la jeunesse dans ces ordonnances, il précise que pour calculer la température du monde on se sert de la jeunesse qui est entrain de payer aujourd’hui son mauvais choix. D’après lui, il n’est pas tard pour que les jeunes se rattrapent.
Maître John Mbombo invite la jeunesse à s’adonner aux valeurs citoyennes en faisant de sorte que la vraie alternance ne se sente pas seulement au sommet de l’État, mais également au niveau du remplacement de la vieillesse par la jeunesse. Nous devons prendre notre destin en main a-t-il rappelé les jeunes avant de conclure que « si la jeunesse savait, la vieillesse pouvait ». John Mbombo avait au mois de février dernier plaidé pour la dépolitisation des entreprises publiques.
Guy Mumbiyi/Acturdc.com
