NILCOM: «l’Est de l’Afrique ne peut avoir une goutte d’eau sans le soleil de la RDC »(Ève Bazaïba)
La Vice-premier ministre congolais et Ministre de l’environnement, Ève Bazaïba a participé à la 25è Réunion des Ministres des Pays des Lacs Équatoriaux du Nil (NILCOM) tenue ce 19 Août à Dar es Salam en Tanzanie. En effet, ce cadre du gouvernement congolais a condamné les actes de terrorisme dans la partie du Nil à l’Est de mon pays à travers le Rwanda indexé par l’ONU comme le bras du terrorisme en RDC. D’ailleurs, la patronne des forêts du Congo a souligné l’impact du pays de Lumumba dans la gestion du réchauffement climatique dans l’Est de l’Afrique.
Eve Bazaïba a donc courageusement dénoncé les activités mesquins du gouvernement Rwandais tendant à anéantir la partie Est de la RDC. Le bombardement de la centrale hydroélectrique de Lwanguba, a déclaré Bazaïba, qui devait servir à la population congolaise a été victime d’une attaque lâche et barbare du régime de Kigali.
« Pas plus tard que ce mercredi 17 août 2022, le Rwanda vient de bombarder la centrale hydroélectrique de Lwanguba dans le territoire de Rutshuru, situé dans le bassin du Nil, dans la province du Nord-Kivu. Ces actes de barbarie et de sabotage d’un ouvrage d’utilité publique destiné à fournir de l’électricité aux habitants de mon pays sont la preuve que un pays membre de notre organisation n’a plus une seule considération pour la vie humaine, et pour l’initiative du développement du bassin du Nil. Cet ouvrage, fruit de la coopération entre la République Démocratique du Congo et le l’Union européenne devait permettre en terme de produire près de 42.000 mégawatts d’électricité pour la population du Nord-Kivu, située dans le bassin du Nil», a-t-elle dit.
Outre, la représentante du gouvernement congolais a dénoncé le silence complice des États membres de cet organisation.
« Pendant ce temps la RDC constate une curieuse insouciance des autres pays du bassin du Nil et demande à la Tanzanie, pays haute ,et au Kenya (…) de jouer pleinement leur rôle (…) afin que le Nil qui nous unis soit un espace de paix et non un espace de guerre», a-t-elle fait savoir.
Pour conclure, Ève Bazaïba a martelé : «J’attire l’attention de cet assemblée que face au réchauffement climatique. Grâce à son potentiel environnemental au sein du bassin du Nil, la République Démocratique du Congo se propose comme pays solution dans un environnement pacifié afin de jouer pleinement son rôle pour la survie de l’humanité toute entière. J’aimerais rappeler que sans le soleil de la République Démocratique du Congo, il n’y aura pas une seule goutte d’eau dans toute la partie Est de l’Afrique».
Gaël Hombo/acturdc.com