Modifications Loi Tshiani : Mbikayi s’en prend t-il à Katumbi ?

L’annonce des modifications du député Nsingi Pululu ont, de manière considérable, divisé les politiciens de la République Démocratique du Congo. Un nombre important de proches du régime pointe du doigt Tshisekedi d’être l’auteur de cette œuvre afin de bloquer la voie de la magistrature suprême à tous les adversaires sérieux.

Dans une déclaration Twitter ce dimanche 01 avril dernier, le député national Steve Mbikayi a déclaré que les modifications de Nsingi Pululu n’inquiétaient qu’un camp politique. A en croire des sources concordantes, les propos de Mbikayi viseraient Moïse Katumbi et l’Ensemble pour la République. L’auteur attribue donc tous les bruits qui se font entendre sur toute l’étendue du territoire national à une seule personne : «Moïse Katumbi».

«Une campagne médiatique visiblement téléguidée par le champion national de l’auto victimisation attribue au PR05 l’amendement d’un député qui voudrait que la présidence soit réservée aux seuls 100% congolais.
Sur cette question,pourquoi n’y a-t-il qu’un seul demi-dakar qui s’agite?», a tweeté Steve Mbikayi.

De son côté, le parti Ensemble pour la République de Moïse Katumbi Tshapwe n’a pas caché son mécontentement. Les proches de Katumbi s’attaquent à Tshisekedi en estimant que ce dernier serait le fantôme derrière ces modifications taxées de “suicidaires”. Les proches de l’homme de Kashobwe indiquent “tout mettre en place pour bloquer la formation de cette cabale, ndlr”.

Il sied de noter que Noël Tshiani Mwadiavinta et son émissaire Nsingi Pululu continuent à semer des tensions dans le chef des politiques congolais avec la loi “Tshiani”. Avec les nouvelles modifications apportées, la loi est devenue “la bête à abattre” dans l’optique que ces aspirations sont considérées par certains politiciens comme “suicidaires”.

La “loi Tshiani” préconise plusieurs conditions pour être candidat à la présidentielle en République Démocratique du Congo. parmi ces conditions, voici quelques unes :

  1. Congolais d’origine, né de père et de mère congolais d’origine;
  2. âgé de 30 ans au moins;
  3. Jouir de la plénitude de ses droits civils et politiques;
  4. diplômé d’études supérieures ou universitaires (bac+5)
  5. Avoir l’expérience professionnelle d’au moins 5 ans dans le domaine politique, administratif ou socio économique; et
  6. Avoir la qualité d’électeur ou se faire identifier et enrôler lors du dépôt de sa candidature.

Dans la foulée, selon les informations parvenues à acturdc.com, avoir une femme congolaise serait aussi une condition pour être candidat à l’élection présidentielle en République Démocratique du Congo.

Gaël Hombo/acturdc.com

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