Manifestation contre le bureau de la CENI: Augustin Kabuya riposte et «inflige une chaude gifle à Moïse Katumbi»
Le secrétaire général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), Augustin Kabuya n’a pas eu sa langue en bride après la signature par l’Ensemble pour la République de Moïse Katumbi d’une prétendue déclaration commune le dimanche 24 octobre 2021. Le cadre du parti présidentiel fait savoir à l’opinion que l’attitude du Charman est due au fait qu’il voulait les postes du premier vice-président et du rapporteur de l’Assemblée Nationale. «Il est comme une mère qui avait fuit son foyer mais qui décide de rentrer pour élever les enfants», dit-il.
« Moïse Katumbi est venu négocier en catimini les postes du premier vice-président et de rapporteur de l’Assemblée Nationale. Ces émissaires avaient clairement dit que Kadima ne pose pas de problèmes, mais il faut qu’on se retrouve dans ce bureau. Ils étaient même contre le FCC aile Union Sacrée. Maintenant que cela n’a pas marché, ils font ce qu’ils font», a-t-il révélé.
Pour Augustin Kabuya, Moïse Katumbi et Martin Fayulu n’ont aucune valeur à donner au peuple congolais après avoir été sous la coupe de Joseph Kabila. Il indique qu’ils sont mécontents de Félix Tshisekedi parce qu’il ramène le pays sur le rail. Pour le proche de Félix Tshisekedi, cette nouvelle union ne peut en aucun cas surprendre quelqu’un, sachant qu’ils ont déjà été en couple. «C’est comme une femme qui avait quitté le mariage et un jour, elle décide de rentrer pour élever les enfants. Il n’y a aucun problème», a-t-il martelé.
Pour rappel, Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, Engagement pour la Citoyenneté et le Développement de Martin Fayulu, Nouvel Élan de Adolphe Muzito, Fond Commun pour le Congo de Joseph Kabila, le Comité Laïc de Coordination (CLC) et le Tandem CALCC-MILAPRO auraient signé une déclaration commune pour exiger selon les modalités légales une loi consensuelle sur Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) et d’une loi électorale pour l’organisation des élections crédibles, libres, transparentes et apaisées.
Gaël Hombo/acturdc.com
Gaël Hombo/acturdc.com