Kyabula a-t-il piégé Lauriane Kalombo, le maire ai. de Lubumbashi, convoquée à Kinshasa par le procureur général près la Cour de cassation ? A cette interrogation nos confrères d’INFOS.CD ont approché des personnes proches du dossier, le camp du gouverneur du Haut-Katanga n’a pas tardé à réagir à cette situation.
« On s’en prend à tort à Jacques Kyabula alors qu’il soutient depuis le début la campagne de la mairie destinée à rendre la ville de Lubumbashi plus propre, plus urbanisée et plus développée », réagit l’un de ses proches.
Et d’ajouter : » Halte à l’intoxication et à la tribalisation d’une affaire traitée en justice et qui remonte à 2016, bien avant l’accession de Jacques Kyabula à la tête de la province. »
Selon nos premières informations, tout est parti de l’instruction du gouverneur Kyabula donnée au maire de la ville de procéder par ses services à la démolition de la maison d’un citoyen construite arnachiquement dans les installations de la SNCC. Ce qui fut fait en février 202
Quelques mois après, alors que le maire de la ville a engagé une politique pour ramener les « wewas » dans l’ordre avec mesures leur interdisant notamment de circuler dans le centre ville, Kyabula, harcelé par le pouvoir sur cette question (les Wewas sont majoritairement membres UDPS), aurait selon nos sources, coopéré avec la personne dont la maison avait été démolie pour la pousser à porter plainte contre lui- même, le maire et le conservateur.
Kyabula s’est ensuite organisé pour se tirer d’affaire. Aujourd’hui, seuls le maire et le conservateur sont poursuivis
« Nous savons qu’ils veulent nommer un maire kasaïen à Lubumbashi pour laisser libre les « wewas » dans la ville. Et Kyabula accusé de combattre l’USN tient à prouver qu’il n’était pas le problème », a renseigné notre première source.
Infos.CD/Acturdc.com