Visiblement, la décision prise par le Gouvernement de levée toutes les barrières « illégales » érigées sur l’axe routier Kinshasa-Mongata, n’a pas été respecté.
C’est ce que nous révèle plusieurs voyageurs et usagers de cette route mènant vers l’ex province du Bandundu.
“Il suffit de d’emprunter la route nationale numéro 1. Arrivée dans la commune de la N’sele, Ndaku ya Pembe, Menkao et Dumi, les barrières sont toujours visibles. Vous ne pouvez pas passer sans donner le fameux mbote ya likasu aux policiers postés sur ces barrières,” nous rapporte un chauffeur taxi bus.
“Il y a presque 10 barrières sur cette route de près de 160 km. Nous sommes obligés de payer une taxe sur chaque sac transporté. Nous dépensons entre 100.000 et 300.000 fc par voyage. Pour cela, nous sommes obligés de hausser le prix de nos marchandises pour compenser nos pertes,” nous confie un commerçant.
Et pourtant, la décision de levée les barrières faisait suite à une visite effectuée par la ministre de l’économie nationale, Acacia Bandubola sur cet axe routier.
Elle s’y était rendue pour se rendre effectivement compte des réalités de terrain à cause de l’augmentation des prix des denrées alimentaires sur le marché à Kinshasa.
À l’issue de cette descente, la ministre de l’économie avait annoncé des sanctions à l’endroit de tous les services identifiés sur l’axe routier Kinshasa-Mongata comme auteurs de ces actes illégaux.
Mais malheureusement, ces services illégaux continuent à opérer en toute quiétude comme si l’État n’existait pas.
Et les barrières toujours aussi visibles comme l’échangeur de Limete sur le boulevard Lumumba.
acturdc.com