L’UNC avait été créé en 2010 comme parti de l’opposition sous la présidence de Vital Kamerhe qui venait de démissionner de la présidence de l’Assemblée nationale, plusieurs mois avant.
Celui-ci s’était opposé en janvier 2009 à l’entrée des troupes Rwandaises sur le sol congolais afin de combattre les rebelles des Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR); ce qui lui avait attiré les foudres du PPRD son parti politique de l’époque.
Ce parti se présente aux élections de 2011 et voit son candidat arrivé troisième à la présidentielle derrière Étienne Tshisekedi et Joseph Kabila. Ce qui fait de lui une force avec laquelle il faudra compter dans l’opposition.
Plusieurs de ces membres quittent le parti, les uns pour rejoindre Moise Katumbi et d’autres vont rejoindre la Majorité Présidentielle de Joseph Kabila. C’est le cas de son secrétaire général Bertrand Ewanga, de Claudel Lubaya, de Justin Bitakwira ou encore Mamy Kanku.
En 2018, l’UNC s’allie à l’UDPS dans une coalition appelée Cap pour le Changement (CACH) qui va porter Félix Tshisekedi à la tête de la RDC en remplacement de l’ancien allié de Vital Kamerhe d’avant 2009.
Celle-ci n’ayant pas obtenu la majorité au parlement, sera obligée de s’allier au Front Commun pour le Congo (FCC), la nouvelle plateforme de Joseph Kabila.
Parti ayant été crée dans un contexte d’opposition, l’Union pour la Nation Congolaise cogère depuis six mois le pays avec d’autres forces politiques.
Au pouvoir aujourd’hui, l’UNC tente de se réorganiser afin d’affronter la prochaine bataille électorale alors que son président, Vital Kamerhe a décidé de s’effacer au profit de son allié Félix Tshisekedi, l’actuel chef de l’État.
MEDIA CONGO PRESS