Ni le transfèrement des prisonniers dans la prison de Angenga, ni la création des centres de Coordination des Opérations CCO dans chaque commune, ni la dotation de la police d’un charroi automobile conséquent, moins encore la récente mutation des quelques militaires en situation irrégulière vers la base de Kamina, n’auront eu raison de l’insécurité devenue chronique à Lubumbashi, deuxième ville de RDC.
La nuit de Samedi 18 à Dimanche 19 Avril aura été plus que fatale pour les habitants de la commune de la Katuba, qui ont vu deux jeunes garçons, la trentaine révolue, perdre la vie à la suite d’un cambriolage à mains armées. Selon des sources sur place, l’un des jeunes du nom de Numbi est mort atrocement car ses deux bras ont été mutilés, alors qu’il tentait d’alerter le quartier à l’aide d’un Vouvouzela.
Trois blessés par balle sont également à signaler dans le rang des habitants selon les mêmes sources. Il s’agirait d’une véritable razzia menée par des hommes en treillis militaires, de trois marques différentes. La situation est restée tendue dans cette commune. Depuis un temps, la Commune de la Katuba tout comme certains autres coins de la capitale du cuivre sont le théâtre des incursions des bandits à mains armées qui laissent terreur et désolation après leur passage.
Voilà une situation qui met à rude épreuve le Gouverneur Jacques Kyabula Katwe qui vient juste de totaliser un an à la tête de la province du Haut-Katanga, et dont ce premier pas aura été marqué par cette insécurité cyclique à Lubumbashi. Tous les efforts, pour endiguer cette terreur sont jusqu’ici vains. De quoi susciter des questions sur les vraies motivations de ces vols à répétition.
Car, à voir les stratégies mises en place, il y a lieu de croire qu’une main noire agirait pour créer cette situation comme l’a bien insinué Antoine Gabriel Kyungu Wa Kumwanza le 05 Avril dernier. Avant cette situation à la KATUBA, des bandits ont opéré en plein jour au quartier bel air, avant une intervention in extremis des forces de l’ordre.
Acturdc.com
