La hausse de prix de mais est observée à Kabinda dans la province de Lomami depuis une semaine. Selon des sources locales, vendu à 2.500 franc congolais (1,25 USD), il y a une semaine, la mesurette de 3 kilos et demi de mais a doublé de prix. Il revient actuellement 4000, 4.500 voire même 5.000 francs congolais (2,5 USD) dans la ville de Kabinda. Selon la Fédération des entreprises du Congo(FEC), le manque d’une politique agricole, l’état de délabrement avancé des routes, ainsi que les tracasseries des régies financières de la province sont à la base de cette hausse. Jean Kikangala Kibambe, président de la FEC urbaine de Kabinda affirme pour sa part que les agriculteurs locaux peuvent décanter cette situation à travers leurs premières récoltes effectuées dans certains foyers agricoles.
« La première cause, la province n’a pas défini la politique agricole pouvant permettre les agriculteurs locaux à augmenter la production, et pourtant nous dépendons à 80% de la production qui nous vienne ailleurs, de la province du Haut- Lomami. La deuxième cause, le délabrement très avancé des toutes les routes, surtout la route principale qu’on exploite pour nous ravitailler en, c’est la route qui quitte Mani jusqu’à Kabinda. Il y a le pont Luanyi qui est coupé depuis plus de 2 ans déj. Cette route n’a jamais été entretenue. Et aussi beaucoup de tracasseries par la Régie provinciale des recettes, malgré le péage qu’ils ont érigé », a expliqué Jean Kikangala.
Selon lui, la FEC a alerté plusieurs fois les autorités compétentes pour l’entretien des routes, mais jusque-là, rien n’est fait :
« Les fond de péage ne sont pas affectés à l’entretien des routes. Avant on avait déjà sollicité l’autorité, on lui a demandé qu’elle puisse entretenir la route de Makoma jusqu’à Mani. On a écrit, on a fait l’alerte, on a développé les déclarations à la radio, on a même rencontré l’autorité provinciale, mais on a fait sourd oreille. »
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