Loi électorale : 3 jours accordés au G13 pour rencontrer les interventions des élus nationaux

Le débat sur la révision de la loi électorale a pris fin lors de la plénière tenue mardi 26 avril à l’Assemblée nationale, sous la présidence de Christophe Mboso N’kodia Puanga.

Au total 90 interventions ont été enregistrées durant les 3 jours consacrés au débat.

Les débats ont globalement tourné autour de la question de suppléance familiale, la discrimination positive en faveur des candidatures féminines et le mode de scrutin.

Et pour rencontrer les préoccupations des élus du peuple, le Groupe de 13 (G13) a sollicité et obtenu de la plénière trois (3) jours.

A en croire Delly Sesanga, co-auteur de cette proposition de loi portant révision de la loi électorale, il s’agit de travailler pour donner une méthodologie qui pourra permettre de bâtir le consensus autour des réformes.

Des questions importantes ont été posées. Il s’agit d’une réforme majeure pour notre démocratie. On va y travailler pendant les 72 heures pour apporter des réponses claires, évidentes et donner aussi une méthodologie pour voir comment est-ce qu’on peut bâtir ce fameux consensus sous les points d’accord. Les convergences, il y en a eu énormément sur un tas de questions. Et puis (il s’agira lors de nos réponses, ndlr) de dire quelles sont les gaps que nous voulons atteindre avec ce processus électoral. Parce que, le maître mot de cette réforme c’est la transparence et la traçabilité des résultats. Ça, il faut l’obtenir”, a-t-il déclaré après la clôture du débat général.

L’opposition politique continue de récuser cette démarche entamée a l’Assemblée nationale ; tout en insistant sur la convocation d’un dialogue en vue de trouver un consensus autour des réformes électorales. Après les tensions observées au premier jour de la plénière à la chambre basse du Parlement, les choses se sont poursuivies dans la tranquillité. Un motif de satisfaction pour les députés de l’Union sacrée de la nation.

depeche.cd

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