L’IGF constate « la gravité et l’ampleur des actes de mauvaise gestion » dans certaines entreprises publiques

C’est dans une correspondance datée du 31 janvier dernier et consultée dans la matinée de ce samedi 5 février 2022 par votre rédaction, que l’Inspection générale des finances (IGF) à travers son inspecteur général Jules Alingete, saisie de nouveau la ministre du Portefeuille Adèle Kahinda sur les dossiers lui transmis plus tôt. L’IGF est sérieusement inquiétée du silence de ce membre du gouvernement, au regard de « l’ampleur et de la gravité » des faits reprochés à ces entreprises du Portefeuille de l’État qui sont sous son autorité.

L’IGF insiste sur les dispositions à prendre par la ministre, au vu de la gestion calamiteuse constatée dans ces entreprises. Ainsi pour préserver les intérêts de l’État congolais.

« Tous ces dossiers font état de l’ampleur et de la gravité des actes de mauvaise gestion dans ces entreprises du Portefeuille de l’État par les mandataires publics. L’absence de votre réaction en tant qu’autorité responsable des entreprises du Portefeuille de l’État risque de consacrer l’impunité dans la gestion publique, fléau combattu par son excellence monsieur le président de la République et le premier ministre ainsi que toute la population congolaise », peut-on lire.

Pour ainsi conclure, « au demeurant, cette situation n’est pas mobilisatrice des services appelés à lutter contre les antivaleurs dans la gestion publique et risque de conforter les mauvais gestionnaires dans leurs pratiques qui ruinent la République. Je ne doute pas que votre autorité examinera tous ces dossiers dans le sens de la préservation des intérêts de l’État. »

Visiblement lente dans l’examination de ces dossiers, l’IGF interpelle ici donc madame Kahinda. Les actes posés par les mandataires publics dans ces entreprises étant « très graves. »/mediascongo.net

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