« Je ne suis pas un candidat malheureux (des législatives de 2018), j’ai plutôt été écarté par les dirigeants du Front commun pour le Congo (FCC) », révèle Basile Olongo, ex-sociétaire de la plateforme de Joseph Kabila, vice-ministre de l’Intérieur du gouvernement Tshibala ayant fait l’intérim de son titulaire pendant plusieurs mois.
Invité du magazine hebdomadaire Top 7 de Top Congo FM, il renchérit : « il m’a été demandé de céder mon mandat de député (bel et bien obtenu) à un autre membre du FCC en échange de la promesse d’un poste ministériel dans l’actuel gouvernement Ilunga Ilunkamba (promesse jamais réalisée) ».
« J’ai donc été abusé », lâche-t-il.
Depuis quelques mois, l’ancien journaliste, meilleur élu de la République lors des législatives de 2011 (plus de 60 000 voix), a quitté le Front commun pour le Congo.
Devenu inconditionnel de Félix Tshisekedi, il est désormais à la tête d’une « Coalition nationale populaire », la présentant comme « un mouvement fédérateur des énergies pour un soutient tous azimuts aux actions du Chef de l’Etat » dont il voit d’ailleurs glisser au au-delà de son mandat de 5 ans, en référence à l’arrêt de la Cour constitutionnelle qui stipule que le Président de la République reste en place jusqu’à la prestation de serment de son successeur. (Interprétation de l’article 70 de la Constitution) et ce, au motif que le pays ne disposera pas de moyens financiers pour organiser les élections générales en 2023.
Top Congo FM / Acturdc.com