a dissolution de l’Assemblée nationale était parmi les questions abordées, lors de la retraite de trois jours du Front Commun pour le Congo (FCC), qui s’est clôturée ce dimanche à Kinshasa.
Tout en reconnaissant au chef de l’État, son pouvoir constitutionnel, de dissoudre la chambre basse du parlement, la famille politique de Joseph Kabila estime que, dans le contexte actuel, les conditions ne sont pas réunies pour que le premier citoyen du pays parvienne à la
dissolution de l’Assemblée nationale.
Dans une déclaration lue par son coordinateur Néhémie Mwilanya, le FCC rappelle la menace de dissolution de l’Assemblée nationale, souvent évoquée par certains acteurs politiques.
« si les prérogatives de cette option sont reconnues au président de la République, elles sont néanmoins fortement encadrées et bien déterminées par la constitution ».
Le FCC insiste : » la dissolution ne peut donc, sauf à violer une fois de plus la constitution, être décidée à la seule initiative du président de la République, en l’absence d’une crise persistante qui n’existe pas, fort heureusement, entre le gouvernement et l’Assemblée nationale, et du concours du premier ministre à travers son contreseing ».
Cette déclaration du FCC fait suite aux déclarations des certains acteurs politiques et de la société civile, qui après avoir été consultés par le chef de l’État estiment que la dissolution de l’Assemblée nationale est » inévitable » au regard de la crise au sein de la coalition FCC-CACH.
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