Accusé d’avoir tenu un discours séparatiste, Ngoy Mulunda est aux arrêts depuis le lundi 18 janvier. L’ancien président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a été emmené par les agents de l’Agence Nationale de Renseignements (ANR) saisie par le Redhoc de Lubumbashi.
Une interpellation qui a, quelque peu, soulevé un tollé dans le chef de certains caciques qui se sont opposés à ce Ngoy Mulunda soit déféré devant les instances judiciaires pour être jugé en flagrance à Kinshasa. Ce qui explique des coups de feu tirés dans la nuit à l’aéroport de Loano, a-t-on appris des plusieurs sources a Lubumbashi.
Que reproche-t-on à Ngoy Mulunda ? Discours séparatiste. Ce cadre du Front commun pour le Congo (FCC) aurait tenu un discours loin de rassembler les Congolais.
« Si vous voulez que le Katanga reste au Congo, il faut respecter Joseph Kabila… », peut-on écouter sur une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux. Une phrase qui a suffit pour alerter les services de sécurité de la ville cuprifère.
Ngoy Mulunda, on le sait, est compté parmi les durs restés encore fidèles à l’ancien Président de la République. Mais il n’est pas le seul à menacer le régime et à tenir un discours séparatiste dans le Katanga. Depuis que Joseph Kabila n’est plus au pouvoir, certains de ses affiliés ne veulent pas le voir trainer devant la justice. Voilà pourquoi ils recourent aux discours séparatistes et tribal. Une manière pour pour eux de faire déchanter le régime Tshisekedi.
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