Dans une interview accordée à 7SUR7.CD ce vendredi 30 octobre 2020, le député national Éric Ngalula Ilunga est monté au créneau pour appeler à la protection et au respect des droits de la société Minière de Bakwanga (MIBA), depuis la transformation de la Sengamines en *SACIM.*
Pour l’élu de Lupatapata dans la province du Kasaï-Oriental, il est temps, 10 ans après, que la MIBA soit rétablie dans ses droits afin de permettre le redressement de la province précitée.
« En 2010, au moment de la transformation de la Sengamines en *SACIM,* ceux qui étaient sensés protéger les intérêts de la MIBA à l’époque ont purement et simplement laisser faire dans l’éjection de la MIBA alors que les mines de Tshibwe, Senga Senga etc… appartiennent à la MIBA. Cela fait 10 ans, la MIBA qui traverse une période de vache maigre doit revenir dans ses droits pour permettre à cette société de se relever au profit de la province et sa population », a-t-il fait savoir.
Dans la foulée, cet élu de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) sollicite l’implication personnelle du chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, afin que la MIBA reprenne ses parts à la transformation de la Société Anui Congo d’Investissement Minier (SACIM SARL) en Société Anonyme (SA).
« C’est ainsi que nous demandons au chef de l’Etat de tout mettre en œuvre pour que justice soit faite, car la MIBA fut et demeure la mère nourricière du Kasaï-Oriental. Donc, nous demandons au président Tshisekedi que par équité et justice, la MIBA reprenne ses parts sociales à la transformation de SACIM SARL en SA », conclut Éric Ngalula Ilunga.
Pour rappel, la MIBA est l’une des principales entreprises de la République démocratique du Congo. C’est une société mixte dont 80 % des actions sont détenues par l’État congolais, le reste par des investisseurs étrangers dont le principal est la compagnie belge Sibeka.
Elle est principalement active dans l’exploitation diamantaire à Mbuji-Mayi et à Tshikapa.
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