Le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde sera devant les députés nationaux ce vendredi 23 avril 2021, informe L’Avenir. « La présentation de son plan d’actions intervient dans un contexte aussi délicat, où des élus de l’Ituri avaient suspendu leur participation aux plénières pour exprimer leur ras-lebol à propos des massacres des populations par les groupes armés. Conscient de la question, Sama Lukonde et ses « warriors » devraient donc vite se mettre au travail, afin de matérialiser la vision de Félix Tshisekedi, visant la pacification de l’Est et éradication totale des groupes armés dans tous les coins de la République où ils sévissent », soutient le quotidien.
Comme cette éradication des forces négatives exige des moyens conséquents, il faut alors investir ce gouvernement pour lui permettre de mobiliser les moyens dont le pays a besoin, poursuit le tabloïd.
La Prospérité s’intéresse plutôt à ce qui se passe à la chambre haute du Parlement : « Willy Bakonga à couteaux tirés avec Reagan Bakonga pour un siège au Sénat », titre le quotidien, ajoutant qu’un malheur ne vient jamais seul.
« Le ministre sortant de l’EPST, Willy Bakonga, est en voie d’être extradé au Congo-Kinshasa, son pays, par les services de sécurité du Congo d’en face. Avant de traverser par pirogue sur l’autre rive du fleuve Congo, ce fugitif avait pris la précaution d’adresser une correspondance au Bureau du Sénat en vue de solliciter sa réintégration au sein de cette institution. Mais son suppléant, qui n’est autre que son frère biologique, Reagan, est décidé à ne pas céder ce fauteuil », révèle le journal, avant de s’interroger :
« Est-ce que Willy Bakonga aura-t-il la possibilité de l’occuper parce que certains spécialistes le voient être jugé en procédure de flagrance et transféré à la Prison Centrale de Makala ? »
Une autre interrogation, c’est celle du Potentiel : « salut dans la fuite ? » Intercepté à Brazzaville avec, en poche, deux millions de dollars en liquide, Willy Bakonga médite présentement son forfait et attend son extradition à Kinshasa. Dans l’humiliation, note le journal.
« Bakonga n’aura pas été l’unique mouton noir du cheptel. Avant lui, il en est qui, pour les mêmes griefs, purgent leur peine de prison à Makala. Après lui, beaucoup d’autres le rejoindront. Taper publiquement sur les doigts des ministres véreux, c’est nouveau. Le peuple applaudit de deux mains ce renouveau qui porte la signature de F.A. Tshisekedi. Les partenaires aussi. Car, il était impensable, hier, que la justice pût prendre le risque de sacrifier un ministre qui aurait ‘égorgé et mangé un pauvre agneau’», estime le tabloïd.
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