L’audacieuse procédure de la famille Okende pour venger son mort

Plus de trois mois après la tragique mort de Chérubin Okende, sa famille biologique encore dans la douleur décide de prendre soin de venger son être cher afin de l’aider à reposer en paix dans sa tombe. D’après les informations recueillies par notre rédaction, Alexis Deswaef, avocat de la dite famille avait déposé une plainte pénale avec constitution de partie civile auprès d’un juge d’instruction bruxellois sous prétexte que le chef du renseignement militaire congolais, le général-major Christian Ndaywel serait de nationalité belge et par conséquent il peut être jugé en Belgique.

Les renseignements militaires sont pointés par une note de l’ANR comme ayant un rôle important dans l’enlèvement, les mauvais traitements, la torture et la mort, l’assassinat de Chérubin Okende, a dit l’avocat de la famille Okende, d’où l’intérêt de saisir la justice belge pour trouver les vrais responsables de cet acte odieux sachant que le général-major Christian Ndaywel qui est chef des renseignements militaires, l’ex-Demiap est un citoyen belge.

Une démarche qui signale une infiltration de la justice congolaise ?

La constitution de la RDC reconnaît que la nationalité congolaise est une et universelle. La révélation d’une possible nationalités belge du général-major Christian Ndaywel remet sur la table la préoccupation de l’infiltration de la République par des étrangers. S’il s’avère que ce haut cadre de l’armée est un étranger à l’heure actuelle, les analyses politiques pourraient donc confirmer la prise en otage de la justice par les rois du monde.

Félix Tshisekedi dans son message de vœu du 30 juin dernier avait déclaré avoir des regrets quand au fonctionnement de l’appareil judiciaire, car disait-il, les résultats sur terrain n’avaient pas rencontré les attentes du peuple. La famille Okende par sa démarche pourrait donc confirmer les vieilles affirmations graves sur la prise en otage de la justice et de l’armée par des citoyens d’ailleurs qui vendent les secrets de la nation à leurs gouvernements. Les institutions congolaises compétentes devraient piocher là-dessus afin de libérer la nation congolaise de tout infiltration, si jamais infiltration il y a. L’heure est à la justice pour tous et à un Congo des congolais.

Gaël Hombo

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