Dans un communiqué de Lamuka signé ce mardi 4 mai, le présidium dénonce un amateurisme aigu dans la prise de la décision de l’état de siège.
Le présidium dénonce le fait que les libertés de certaines populations des régions soumises à l’état de siège seront astreintes. Il évoque le fait que la Constitution dans son article 85 ne permet de décréter un état de siège que si les circonstances graves, menacent d’une manière immédiate l’indépendance ou l’intégralité nationale.
Le présidium de Lamuka rappelle que l’état de siège est un dispositif constitutionnel auquel l’on recours « lorsque les circonstances graves menacent,d’une manière immédiate l’indépendance ou l’intégralité nationale ou encore lorsqu’elles provoquent l’interruption du fonctionnement régulier des institutions. « (article 85 de la Constitution)
Le présidium dénonce l’amateurisme avéré dans la gestion de L’Etat et rappelle que les restrictions qui accompagnent l’état de siège sont un acte grave en ce qu’ils suspende l’état de droit dans la partie du territoire frappée par le dispositif,
peut-on lire dans le document.
Le présidium dénonce le fait que le président de la République ait décrété l’état de siège dans quelques provinces seulement alors que le pays est un tout indissociable. Il aurait fallu à Félix Tshisekedi de décréter un état de siège dans toute la République.
dit le communiqué.
Pour Lamuka, le vrai problème se trouve dans l’illegitimité des institutions et de leurs animateurs ainsi dans la désorganisation et l’infiltration de l’armée nationale.
Inutile de signifier que c’est depuis le 30 Avril que le président Félix Tshisekedi avait déclaré l’état de siège dans les provinces de Nord-kivu et Ituri.
Gaël Hombo/acturdc.com
