Au 5e jour de vie privée d’électricité de la Société nationale d’électricité (SNEL), samedi 12 février, la ville de Kalemie (Tanganyika) peine à vivre dans le noir. Les robinets ont séché dans les maisons de nombreuses familles. Les habitants se ruent sur le lac Tanganyika ; ce qui fait redouter la résurgence du choléra.
« C’est le paradoxe même pour une ville comme Kalemie qui vit juste à côté du lac Tanganyika, mais privée d’eau potable », déplore un habitant. L’approvisionnement de la Régie de distribution d’eau (REGIDESO) au moyen du groupe électrogène n’atteint pas toute la ville.
Le groupe parvient à refouler l’eau potable rien que pour les habitants de la zone basse. La société se livre à cette activité à chaque panne d’électricité de la SNEL.
Les habitants de la cité, vivant sur les collines surplombant la ville, en sont privés.
Dans la ville, la pénurie d’eau potable n’affecte pas encore l’Hôpital général de référence. Cette structure médicale avec ses six pavillons reste encore épargnée au moyen du stock de la réserve stratégique.
Cette réserve tient à cause d’un dispositif monté sur place par cinq tanks de 10000 litres chacun. Les malades obtiennent encore l’eau potable en permanence, même s’ils ne savent si c’est « pour combien de temps encore ? »
En effet, le service technique de la SNEL ne précise pas encore le temps que doivent prendre les travaux de dépannage sur la turbine de la centrale de Bendera qui alimente la ville. /radiookapi.net