« Aujourd’hui, on est fondé à reconnaitre le fruit de ces nombreux périples (de Félix Tshisekedi) par le dénouement progressif de l’étau entre les mailles duquel sont confinés les frères et sœurs de l’Est. Acte 1, le soutien parfait obtenu des Etats-Unis et qui s’est traduit par la reprise de la coopération militaire avec, à la clé, la formation des officiers de l’armée congolaise au pays de l’Oncle Sam, en Egypte et en Israël. Acte 2, les prétendus rebelles ADF sont qualifiés de terroristes par Washington pour qui Jamil Mukulu, à la tête de cette nébuleuse est identique à Ousama Ben Laden », analyse La République.
En conséquence, poursuit le journal, la communauté des nations est mobilisée pour traquer et anéantir cette branche du terrorisme ayant recruté jusqu’en Somalie. « Déjà les troupes congolaises affichent des performances surprenantes sur le terrain des opérations où elles volent de victoire en victoire. Preuve que le moral du soldat est au zénith consécutivement à l’appui de la hiérarchie militaire et civile. Militaires et policiers aux commandes ! Insécurité à l’Est Pour tout dire, le Président Tshisekedi a bien gagné le pari du retour à la paix dans la partie Est du pays, en ayant obtenu l’appui conséquent des puissances mondiales. »
Entre-temps, signale Le Potentiel, les anciens présidents des Chambres du Parlement appellent à construire un consensus national autour de la question sécuritaire de l’Est. Dans une déclaration assortie de recommandations poignantes, Laurent Monsengwo, Léon Kengo, Philomène Omatuku, Aubin Minaku, Evariste Boshab, Alexis Tambwe, Olivier Kamitatu et Thomas Luhaka interpellent la classe politique et la Société civile sur la détérioration de la situation sécuritaire dans l’Est du pays. Ces anciens speakers des Chambres du Parlement mettent la classe politique congolaise devant ses responsabilités, en lui demandant de taire les querelles partisanes et de se surpasser. Ainsi, en appellent-ils à la mobilisation générale, en demandant à toute la communauté nationale de « considérer la situation de l’Est non plus comme une priorité, mais comme une urgence et de lui accorder une prise en charge nationale », selon le quotidien.
Cette déclaration rejoint la démarche des évêques de l’Église catholique qui ont déposé, lundi, leurs éléments de preuve pour accompagner la mission parlementaire qui sera diligentée dans l’Est du pays, estime le tabloïd.
Radiookapi.net/acturdc.om