Le président de la République Démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, s’est réuni ce samedi avec Bintou Keita, Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU en RDC, pour discuter des plusieurs questions dont le plan de retrait de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO).
L’essence de leur rencontre a gravité autour de la situation sécuritaire dans l’Est du pays, notamment les dynamiques liées au M23. La situation au Grand Nord-Kivu et en Ituri, ainsi que le déploiement futur de la Force régionale de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) et de la Mission de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) ont également été abordés.
Cependant, l’un des clés de leurs discussions résidait dans la préparation du départ imminent de la MONUSCO. « Finalement, nous avons discuté de l’organisation, d’une manière qui soit digne, du départ de la MONUSCO », déclarait Bintou Keita.
Le dernier rapport soumis par Antonio Guterres, Secrétaire général de l’ONU, au Conseil de sécurité souligne que le plan commun de transition révisé est toujours en cours de discussion. Une fois adopté, il servira de base pour une « transition accélérée et responsable de la MONUSCO », tout en veillant à un transfert cohérent des responsabilités principales à l’État congolais.
Antonio Guterres insiste sur l’importance du déploiement efficace des forces de sécurité de l’État et des entités promouvant l’état de droit concomitant au retrait de la MONUSCO. Il souligne également le rôle crucial de la communauté internationale dans le soutien à la RDC pendant cette période charnière.
La transition de la MONUSCO marquera une étape significative pour la RDC, avec un accent sur la nécessité d’une volonté politique, d’un leadership solide et d’un soutien international renouvelé.
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