La Dynamique pour une Sortie de Crise (DYSOC), a, dans une déclaration signée par son coordonnateur Jean-Pierre Lisanga Bonganga dont la copie est parvenue à 7SUR7.CD ce mercredi 23 décembre 2020, accusé le chef de l’État Félix Tshisekedi de s’acharner contre certains gouverneurs de provinces qui refusent d’adhérer à l’Union sacrée.
« Comme si cela ne suffisait pas, le régime politique en place, toujours en
violation de la Constitution et de la loi portant libre administration des provinces, s’acharne maintenant sur la déstabilisation des institutions provinciales au travers soit de la remise en cause des actes légaux pris par les assemblées provinciales, soit au travers des chantages odieux exercés sur les gouverneurs de provinces réfractaires à toute adhésion à l’Union sacrée », a déclaré J.P Lisanga Bonganga.
Ainsi, la DYSOC s’étonne par exemple du volte-face de la vice-gouverneur du Lualaba contre son titulaire au nom de son adhésion à l’Union sacrée.
« On se demande, au nom de quel principe éthique et de moralité politique, une vice-gouverneur élue sur le même ticket que son titulaire, ayant tari plusieurs fois d’éloges à l’endroit de son titulaire Richard Muyej, concernant la bonne gestion de leur province, le Lualaba, peut d’un seul coup faire volte-face, au nom de son adhésion à l’Union sacrée, et accusé faussement son titulaire ? “, S’interroge le coordonnateur de cette structure.
De tels actes, politiquement indécents, altèrent l’image de la classe politique Congolaise et choquent l’opinion dans ce sens qu’ils ne préservent pas l’hygiène démocratique, poursuit-il.
Et d’ajouter : « C’est dans ce contexte et sur base de déstabilisation généralisée des institutions de la République, que le président Félix Tshisekedi Tshilombo veut bâtir la fameuse Union sacrée de la Nation dont l’acte de création reste secret, à l’image du deal que le président Félix Tshisekedi Tshilombo a conclu avec son prédécesseur le président Joseph Kabila Kabange, et dont le mode d’adhésion demeure déclaratoire ».
Par ailleurs, cette structure de l’ancien ministre des relations avec le parlement, réaffirme sa position en déclarant que seul le dialogue entre Félix Tshisekedi, Martin Fayulu et Joseph Kabila va résoudre l’actuelle crise que traverse le pays.
Quant à ce, la DYSOC en appelle au sens de responsabilité de la classe politique pour, dit-elle, se ressaisir et se départir des faux fuyants, du cynisme, du népotisme, des calculs de positionnement, et de ne considérer que l’intérêt général.
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