Le coordonnateur de la Dynamique pour une sortie (DYSOC), Lisanga Bonganga prévient que les consultations initiées par le président Félix Tshisekedi n’aboutiront qu’à une impasse politique « qui va exacerber davantage la crise institutionnelle actuelle, et ne constituent nullement le cadre idéal de résolution de différentes violations flagrantes de la Constitution ».
Selon le proche de Martin Fayulu, ces consultations ignorent la question de l’illégitimité des institutions née de l’organisation » chaotique » des élections de décembre 2018.
L’ancien ministre des Relations avec le Parlement fait remarquer que » l’institution Président de la République, incarnée par le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, est concernée et constitue elle aussi un problème qui ne peut pas s’ériger en solution au problème ».
Face à cette situation, l’opposant insiste sur un consensus qui doit être trouvé à l’issue des échanges impliquant Martin Fayulu, Félix Tshisekedi et Joseph Kabila sous les bons offices des confessions religieuses.
« Pour la DYSOC, seuls des échanges impliquant les trois piliers de la crise, à savoir : le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, le président Joseph Kabila Kabange et le président Martin Fayulu Madidi, sous les bons offices de confessions religieuses traditionnelles avec la facilitation des organisations sous-régionales et de la communauté internationale, échanges pour l’adoption consensuelle des réformes impératives à mettre en œuvre, constituent la formule idoine de sortie de crise », a-t-il proposé.
Par la même occasion, Lisanga Bonganga a réitéré son soutien au plan de sortie de crise porté par le coordonnateur de la coalition Lamuka, Martin Fayulu.
Le président de la Convention chrétienne pour la Démocratie estime que ce plan demeure une alternative crédible, à mettre à contribution, pour nourrir les débats lors des échanges incontournables qui doivent déboucher sur l’adoption consensuelle d’une feuille de route pour une sortie de crise.
Ouragan FM/acturdc.com