Félix Tshisekedi a, lors d’une interview accordée à quelques journalistes Congolais de la diaspora le 1er octobre 2020 en Belgique, révélé que son ambition de diriger la République Démocratique du Congo est née en février 2017, il y a un peu plus de 3 ans.
« Tant que mon idole, mon mentor était là devant, je n’avais aucune ambition. Mon ambition pour cette responsabilité que j’assume aujourd’hui est née un certain 1er février 2017. C’est en ce moment là que j’ai pris conscience que le sphinx, que le leader Maximo [Étienne Tshisekedi ndlr] ne sera plus de ce monde et que c’est le moment de se prendre en charge« , a déclaré le président Tshisekedi.
Dans la foulée, le chef de l’État Congolais a affirmé que c’est une bénédiction pour lui d’avoir été à la fois proche et fils d’Étienne Tshisekedi Wa Mulumba, ex-président de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS).
« Je rends grâce à Dieu tout le temps, et je crois que si Tshisekedi n’avait pas existé, je ne crois pas que je serais aujourd’hui président de la République. Je suis dans la continuité de son action, j’essaie de m’imaginer à tout moment ce que lui aurait pu faire à ma place en ce moment et c’est ce qui m’aide à avancer« , a indiqué le successeur de Joseph Kabila.
Pour rappel, la date du 1er février 2017 évoquée par le président Tshisekedi coïncide avec celle de la mort de son père Étienne Tshisekedi Wa Mulumba, ancien premier ministre de la RDC.
La dépouille du chef historique de l’opposition congolaise était arrivée le 30 mai 2019 à Kinshasa. Deux ans auparavant, ce rapatriement était l’objet d’un feuilleton à rebondissements, très lié à la crise politique qui a secoué la RDC.
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