Les dégâts collatéraux des affrontements entre les FARDC et les miliciens Mobondo ne cessent d’être rapportés. Le cadre de concertation de la société civile du Kwango a saisi, ce lundi 25 septembre, le gouvernement provincial pour lui faire part de la situation humanitaire et sécuritaire inquiétante.
Du 16 au 17 septembre, respectivement aux villages MPESE et Mulosi dans ce coin du pays, 7. 957 déplacés dont 4. 343 enfants, 2050 femmes et 1. 564 hommes ont été signalés après les affrontements, 17 blessés et des pertes en vies humaines.
La société civile s’inquiète de la situation humanitaire précaire de ces déplacés reçus à Kenge, Pont Kwango, Bukangalonzo secteur et d’autres à Kinshasa.
» Ces déplacés qui viennent de s’ajouter au précédemment arrivés sont dans une situation déplorable de non-assistance humanitaire, ni du gouvernement central, ni du gouvernement provincial, ni des partenaires humanitaires. En substance, ils ont besoin, en urgence, de l’abri, des vivres et non vivres et d’un endroit pour trouver asile et s’installer « , écrit le cadre de concertation de la société civile du Kwango.
Le document remis au gouvernement provincial note que plus de 100 ménages ont été pillés et dévastés ainsi qu’une fillette touchée par balle au ventre au village Mpese le 16 septembre dernier. La société civile alerte également sur » l’assassinat du chef du village Mulosi » en date du 19 septembre.
Le 17 septembre dernier, au moins 18 personnes ont trouvé la mort au village Mulosi dans la province du Kwango dans le contexte de ces affrontements militaires -miliciens. Le gouvernement provincial et la société civile avaient précisé que 15 militaires et 3 miliciens Mobondo ont été tués.
Le Kwango est touché par cette insécurité depuis le 12 mai 2023 par le village Batshongo. 11 personnes dont les hommes en uniforme avaient péri.
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