Monseigneur Donatien Nshole a effectué une descente sur terrain, pour palper du doigt la situation d’une école des frères chrétiens catholiques, à Kinshasa, qui continue à être dans le viseur de ses spoliateurs, malgré les décisions et arrêts de justice.
Le prélat catholique a dénoncé, sur le champs, ce qu’il qualifie de barbarie érigée comme mode de gestion. Face à cette situation, Monseigneur Donatien Nshole a réaffirmé tout son soutien au ministre de la Justice, Constant Mutamba, pour la dynamique qu’il est en train de mettre en place dans la politique judiciaire du pays.
« Je déplore tout ceux qui veulent le décourager et décourager son travail. Dans la mesure où ce ministre continuera à travailler dans le respect des procédures, pour faire respecter le droit, je crois que c’est ce qu’il faut pour ce pays », a-t-il déclaré.
Et de poursuivre : « Nous sommes dans la capitale. Et le plus grave est que nous sommes allés en Justice. Le Tribunal de Grande instance a décidé de suspendre les travaux avant de dire le droit. Nous sommes allés à la Cour d’appel, la Cour d’appel a confirmé la décision. Mais quelqu’un ou une coterie des gens se croient au-dessus de la loi et obtiennent, je ne sais pas de quelle façon, des agents de l’ordre officiel pour intimider « .
Visiblement choqué par ses observations et certains comportements sur terrain, Monseigneur Donation Nshole a dénoncé tous ceux qui travaillent à l’encontre de l’état de droit tant prôné par le Président de la République. « Le pouvoir n’est pas éternel », a-t-il lâché.
Il a, par ailleurs, fait observer que même si l’école appartenait à l’État, puisque le sol et le sous-sol appartiennent à l’État, il y a des procédures à suivre.
A noter que le vice-ministre de l’Éducation nationale était également présent sur le lieu.
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