Kinshasa et Lubumabshi ont été théâtres des manifestations en haute tension par des milliers de manifestants. Des maisons et biens privés saccagés, interruption de la plénière à l’Assemblée provinciale du Haut-Katanga, le climat pesait lourd suite au projet de loi déposé à l’Assemblée nationale par Aubin Minaku et Garry Sakata. L’ancien président de la Chambre basse vient de réagir à ces manifestations.
S’il affirme accepter et comprendre le droit de chacun de manifester, Aubin Minaku fustige les actes ayant été posés par certains manifestants ce mercredi. « Je suis démocrate, les manifestations ne me gênent pas, mais il ya manifestation et manifestation. Lorsqu’on incendie les véhicules d’autrui, se rendre à ma résidence, traumatiser les enfants, ce n’est pas de la démocratie. Et je n’accepterai jamais » s’est-il indigné d’après les propos rapporté par des sources dans la capitale.
« Manifester est une expression même dans une démocratie. Cela ne gène pas. En France, le même débat avait eu lieu, les magistrats avaient manifesté. Ils avaient ensuite saisi le conseil constitutionnel, mais ils n’avaient pas eu gain de cause. »
Aubin Minaku ne compte toute fois pas faire marche en arrière dans la procédure amorcée. D’après lui, sa proposition de loi est déjà entre les mains de l’Assemblée nationale qui travaille sur la question. » Nous sommes dans une République. Nous avons déposé nos propositions de loi. Elles ont été déclarées recevables par la plénière souveraine de l’Assemblée nationale. Les travaux se font en commission. Ce n’est plus mon affaire. » précise Minaku.
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