Les habitants de la ville de Mbujimayi font face à la carence en eau depuis près d’un mois. 6.000 dollars américains, c’est la somme qui manque à la Régideso pour desservir la population en cette denrée de première nécessité. La société est en difficulté de réunir cette somme pour réparer le moteur de sa grosse pompe en panne. Des ONG ont invité les opérateurs économiques et les hommes de bonne volonté à s’y impliquer pour des solutions rapides.
C’est dans cette logique que Thierry Mponda, un jeune leader avait promis à la Régideso une somme de six mille dollars américains. Un montant qui a été déjà décaissé selon cet homme. « Je me suis entretenu avec les responsables de la Régideso. Comme ils avaient besoin d’une somme d’argent, je m’étais porté garant de pouvoir donner cette somme là. À un certain moment j’ai commencé à sentir qu’il y avait la résistance. Comme si ils recevaient la pression de quelque part » , déclare-t-il.
Pour Thierry Mponda, la pression politique serait derrière ce refus de la Regideso : « Ils m’ont appelé pour me dire que nous ne nous sentons plus en mesure de prendre votre argent. Il y’ a un responsable de la province qui a pris la responsabilité de prendre le moteur et l’amener à la MIBA pour la réparation et nous restons dans l’attente. On pourra vous contacter prochainement lorsqu’on aura besoin de ça. Moi,j’avais déjà décaissé l’argent pour que ce moteur soit réparé dans un atelier approprié » a laissé entendre Thierry.
Cependant, d’aucun se demande de savoir à quoi a servi toute la somme allouée à cette société dans le cadre du programme d’urgence des 100 jours du chef de l’État pour l’amélioration de la qualité dans la desserte en eau. L’heure vient et est déjà venue où tout le monde rendra compte de la gestion des moyens de l’État mis à sa disposition.
Guy Mumbiyi/Acturdc.com
